Les ligues de football du monde entier sont dominées par des clubs performants. Il existe certes des fluctuations, mais ce n'est pas un secret que ce sont presque toujours les mêmes clubs qui remportent les championnats et participent aux compétitions internationales. Est-ce un pur hasard ou est-ce dû à des transferts coûteux de clubs qui peuvent se le permettre ? Oui, en effet, beaucoup de choses dépendent du hasard, car dans le football, il y a toujours des événements imprévus. Personne ne peut les évaluer à l'avance. Le baccarat fonctionne de manière tout aussi aléatoire, car les casinos en ligne sont également des jeux de hasard. Néanmoins, tout ne dépend pas toujours du hasard.
Les meilleurs talents du football coûtent très cher. Sur les marchés des transferts, on paie parfois plusieurs millions de dollars/euros pour un seul joueur. Seuls les clubs les plus riches, avec des sponsors généreux, peuvent se permettre de payer de telles sommes. Dans le grand public, les clubs qui peuvent constituer une équipe de stars ont de grandes chances. Ce serait au moins un début. Mais le succès ne dépend pas entièrement de l'argent. De nombreux autres détails conduisent à la victoire ou à la défaite. Selon des études récentes, un match de football dépend à près de 50 % du pur hasard.
Mais quels aspects faut-il entendre par "hasard" ? Tout simplement, tous les événements qu'aucun entraîneur, ni même aucun joueur, ne peut prévoir. Par exemple, les tirs déviés, où le gardien de but ne peut réagir que très difficilement. Ou des buts contre son camp. Il arrive régulièrement qu'un joueur de sa propre équipe dévie involontairement un tir au but avec son propre corps. Surtout dans sa propre surface de réparation. Comme après un coup de pied de coin ou un coup franc. Il n'est pas rare que, dans la précipitation, un but contre son camp soit marqué. Un pur hasard et certainement aussi de la chance pour l'adversaire. Par ailleurs, les attaquants trouvent parfois des opportunités grâce à un "dégagement". C'est-à-dire lorsque la surface de réparation est libre de tout joueur défensif et que le gardien de but est justement "débordé". De tels buts ne relèvent pas d'un véritable talent, mais le ballon est littéralement posé pour les pieds du tireur.
Même les tirs à distance, heureux et autres ne sont que le fruit du hasard et rarement le résultat d'un véritable talent des joueurs. Presque un but sur deux est donc une question de chance. Tous les autres tirs au but réussis ont été minutieusement préparés. Les équipes riches, qui peuvent s'offrir des joueurs de haut niveau, sont donc en mesure de mieux préparer les 50 % restants et d'augmenter leurs chances de victoire. En principe, les événements imprévus ne peuvent guère être entraînés. Le football est un sport très dynamique et toujours passionnant. Souvent, les prétendus "outsiders" gagnent grâce à beaucoup de chance et de hasard.
Nantes fait partie intégrante de la première division française. Certes, la situation actuelle n'est pas particulièrement positive, mais le club a remporté de nombreux succès par le passé. Malheureusement, il n'y aura pas de titre de champion cette saison. C'est son concurrent, le Paris Saint-Germain, qui remportera certainement le trophée de la première division française. Les chances sont également minces en ce qui concerne les compétitions européennes comme la Coupe UEFA. Avec une neuvième place actuelle en ligue, Nantes évolue en milieu de tableau sur 20 équipes. Un classement plutôt mitigé donc, mais pas forcément totalement dépourvu de succès.
Le club a été fondé en 1943, ce qui signifie que Nantes a une longue et riche histoire. Les couleurs du club sont remarquables dans la ligue. Elles sont jaunes et verts et les supporters eux-mêmes qualifient le club de "canaris". Au cours des 5 derniers matchs, Nantes n'a remporté qu'une seule victoire. En revanche, trois défaites et un match nul. Avec 43 buts encaissés actuellement (contre 50 buts), le club est loin d'être au mieux de sa forme. Un exemple typique qui montre que l'argent peut quand même influencer un peu le "hasard". Contrairement au PSG et à ses bailleurs de fonds du Moyen-Orient, le club ne peut pas se permettre des transferts de plusieurs millions.
Pourtant, les paris sportifs y sont particulièrement intéressants. Parce que statistiquement, seule la moitié du succès d'un club de football dépens des joueurs (et donc de l'argent). Un placement d'outsider avec des cotes assez élevées peut éventuellement valoir la peine. Les statistiques plutôt modestes de Nantes devraient à elles seules faire grimper les cotes. Si Nantes l'emporte malgré tout, il y aura beaucoup d'argent à gagner. Au moins, les places de relégation s'éloignent. Dans l'ensemble, Nantes réalise une saison en demi-teinte et sa neuvième place actuelle en première division française n'est pas forcément à considérer comme "mauvaise". Surtout si l'on considère la rude concurrence du PSG, de Marseille et de Rennes. Des clubs de renom comme Nice et Monaco y sont également représentés.
Outre les transferts onéreux et la chance de marquer des buts, il existe encore de nombreux autres aspects qui déterminent la victoire ou la défaite et la saison complète. Il y a entre autres le risque de blessures. Dès que les superstars ou les joueurs de pointe sont touchés par des blessures pendant des mois, il se crée un vide qu'il est difficile de combler. Tôt ou tard, même le hasard n'est pas d'une grande aide. Ce n'est que lorsque l'équipe complète fonctionne comme une unité que le succès footballistique à long terme est possible.
Les blocages sont une autre possibilité imprévue. Si le meilleur attaquant reçoit un carton rouge, il sera absent pour le prochain match. Si cela se produit lors d'une compétition internationale (comme la Ligue des champions), cela a évidemment de graves conséquences pour l'équipe. Par conséquent, seule une fraction de la chance est nécessaire pour réussir. Il est préférable d'avoir une équipe qui fonctionne, qui reste motivée tout au long de la saison et qui offre au club de superbes matches. Les supporters y contribuent également. Souvent, les petits clubs sont tellement soutenus par des supporters endurcis qu'ils doivent presque être considérés comme des "12e joueurs". La culture des supporters est donc aussi une pierre angulaire importante pour le succès d'un club de football.
Les clubs de football les plus surprenants sont ceux qui ont un entraîneur qui motive ses joueurs à l'extrême. Le meilleur exemple a été le championnat d'Europe remporté par la Grèce en 2004, où l'entraîneur Otto Rehhagel a été directement surnommé "Rehakles" par les médias grecs. Personne ne s'attendait alors à ce que les Grecs remportent le trophée de champion d'Europe dans leur propre pays. Juste de la chance et du hasard ? Certainement pas ! C'était en grande partie dû à la capacité de motivation de l'entraîneur, qui avait déjà sauvé plusieurs clubs de la zone de relégation par le passé.
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